Laurent Demory, stuc marmorino Toulon
- Revêtement raffiné, sain naturel bactéricide anfongique convient autant à l’ intérieur qu’ à l’extérieur
- Enduits teintés dans la masse
- Forte résistance à la vapeur d’eau
- Sans odeur, conforme aux directives sanitaires et écologiques européennes sur les émissions COV
- Convient parfaitement aux pièces humides
- Minéral fin : taloché, écrasé, lissé
- Marmorino : lissé satiné
- Stucco : brillant
- Enduits à l’argile
- Béton ciré
L’histoire du Stuc :
Le stuc, dont la technique remonte à l’Antiquité, est un enduit teinté dans la masse, à base de chaux. Il est utilisé en recouvrement des plafonds et des murs, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. C’est un mélange de chaux aérienne éteinte et de « charges », celles-ci pouvant être du sable, de la poudre de marbre ou encore de la poudre de brique. On peut y incorporer des liants comme les colles animales ou végétales, et éventuellement, pour les décors en relief comme les mascarons…
Le premier stuc à être utilisé dès l’Antiquité est le stuc à la chaux. Le plâtre, moins résistant et moins lisse, le remplace à partir du xixe siècle. Grecs et Romains utilisaient les stucs en abondance, aussi bien comme support de fresque, comme imitation du marbre sur les parois extérieures des bâtiments construits en matériaux moins nobles (comme sur les temples d’Agrigente), que pour la décoration en reliefs très délicats dans les intérieurs sur les murs et notamment sur les voûtes. L’art du stuc se répand jusqu’en Asie centrale et en Inde durant la période hellénistique. Dans le Gandhara, au Pakistan et en Afghanistan, dans les ensembles monastiques du bouddhisme sur la Route de la soie, le stuc fut longtemps très utilisé pour la confection de nombreux ensembles sculptés, où il est employé seul ou en recouvrement d’une pierre sculptée. Le stuc était alors peint et éventuellement doré. En Europe durant la première moitié du Moyen Âge, les techniques de stucage en relief étaient très élaborées et constituaient la décoration majeure de la plupart des édifices préromans, dans la continuité de l’art paléochrétien de l’Antiquité, bien que très peu de vestiges aient survécu jusqu’à nos jours pour en témoigner (un des exemples les mieux préservés peut se voir au Temple lombardde Cividale del Friuli). S’il est encore très important dans l’art carolingien, il est de moins en moins utilisé dans l’art roman puis gothique, au profit de la mise en valeur de la structure architecturale, de la pierre sculptée et d’autres types d’enduits peints. Le stuc est remis à la mode par les Italiens durant la Renaissance et rediffusé dans toute l’Europe. Le stuc « Marmorino » fait partie de l’histoire. C’est François Ier qui le réintroduit en France au château de Fontainebleau, puis Louis XIV à Versailles. Le stuc a été intensivement utilisé dans les arts décoratifs baroques, rococo et néoclassique dans toute l’Europe.